Cette opération fait suite à une première campagne de prospection (voir Histoire / Archéologie / Prospection 2019) et a été réalisée concomitamment à une seconde campagne de prospection. Trois sondages ont été ouverts durant l’été, tous établis autour de la plate-forme qui portait les défenses ultimes de la place forte médiévale et moderne.
Des aménagements d’ampleur, marqués dans le rocher, ont été mis en évidence, relevant possiblement d’une phase d’occupation que les sources écrites font remonter aux premières années de la seconde moitié du XIIe siècle.
L’étude des matériels céramique et métallique extraits ne permet pas d’attester une occupation antérieure au XIIIe siècle, datation quelque peu tardive au regard des données de l’étude historique. Néanmoins, l’étude du matériel céramique montre une concentration des marqueurs sur le courant du XIIIe siècle justement. Et l’étude du matériel métallique ne contredit pas cette estimation.
L’un des sondages a révélé une phase d’occupation ultime du site, datable manifestement de la seconde moitié du XVIIe siècle au courant du XIXe siècle, caractérisée par l’exploitation du grès en carrière et le stockage des déchets de taille dans l’un des fossés barrants de l’ancienne place forte médiévale.
Pour aller plus loin
Claeys (Laurent), Compte-rendu, 2020.