Aucune photo ... mais un compte-rendu de Maryse
Sous un ciel couvert, quelques châtelaines et châtelains se sont retrouvés au pont de l’Alses jeudi 28 avril. Heureux de se revoir, ils ont gravi, plein d’allant, le chemin qui mène à leur domaine, le Castella de Labarre. Ils sont en nombre suffisant pour constituer deux équipes.
La première équipe, essentiellement composée de châtelaines dévouées à leurs maîtres, se met immédiatement au travail. Le châtelain tronçonneur tronçonne et interrompt le chant mélodieux des oiseaux. Son serviteur, « la machette », enlève le houx qui obstrue le chemin, ramasse, sans rien dire, les bois tronçonnés par son supérieur, les passe aux porteuses châtelaines qui attendent de recevoir, les bras tendus, une bûche touchée par leur seigneur. Le houx est entassé le long des parois du chemin tandis que le bois est entreposé sur une petite plateforme dégagée. Rapidement Dame Isabelle nous quitte. Dommage, elle portait avec une facilité déconcertante des bûches très lourdes.
Au début, le travail se déroule dans une ambiance conviviale, mais peu à peu la cadence du tronçonneur et de son serviteur s’accélère. Les porteuses ont mis un point d’honneur à suivre le rythme mais……. Quelques revendications apparaissent :
- Vu le travail qu’elles fournissent, les porteuses estiment légitime d’être décorées et ne demandent qu’une médaille en chocolat. Elles n’oublient pas les châtelains tronçonneurs de chaque équipe (trois médailles chacun) et pour « la machette » de la première équipe et « l’assistant » de la deuxième équipe, deux médailles chacun.
- Vu la quantité de bois transporté et la dimension du tas constitué, les porteuses aimeraient disposer sur le site d’une balance pour quantifier leurs efforts.
Le travail s’intensifie, les châtelains s’enfoncent dangereusement dans un entre-lac d’arbres, de houx, de branchages et s’éloignent du point de départ. Conséquence de ce travail forcené, la distance entre le dépôt de bois et le point de nettoyage augmente donc le chemin à parcourir par les porteuses chargées de leur fardeau augmente également (logique !). Après réflexion une solution est trouvée :
- Déplacer le tas de bois afin qu’il soit plus près du point de nettoyage.
Mais l’heure du repas approche et on ne peut pas mettre en place cette idée lumineuse. Le rythme du travail baisse, on recommence à réfléchir et on réalise brusquement que le bruit de la tronçonneuse de la deuxième équipe ne nous a pas trop dérangés. Ont-ils vraiment travaillé ?
Jeanmi, à notre grand regret, ne partage pas le repas avec nous. Trois apéros différents, deux salades délicieuses, des pizzas, du fromage, du vin, bref nous étions bien, le repas se prolonge et Jean Claude fait un petit coucou téléphonique à Laurent. Youpi ! L’association va recevoir des écus. Immédiatement des idées fusent pour les utiliser au mieux :
- Installation d’un barbecue, se réunir au restaurant, mais une idée « sage » nous ramène à la réalité : l’achat d’une cisaille !
Contents du travail accompli, du repas pris dans une ambiance de collégiens, un peu fatigués quand même, il fut décidé à l’unanimité de ne pas reprendre notre dur labeur. Avant de regagner les voitures nous allons voir l’avancée de la deuxième équipe qui a travaillé dans des conditions plus difficiles que la nôtre. Bravo à eux. Et merci à tous pour cette superbe ambiance.
Poursuite des travaux le 14 mai 2022